jeudi 13 octobre 2011

Bref

Voilà comme promis un rapide résumé de mes brouillons abandonnés ces dernières semaines par manque de temps.

Guizmo - Normal

La qualité de l'album est inversement proportionnel à la beauté de la pochette.
Le premier membre de l'Entourage à se lancer en solo n'est pas celui que l'on attendait. Malgré l'engouement suscité par la sortie du premier maxi de 1995 et les prestations de Jazzy Baz et Deen Burbigo lors de la dernière saison des Rap Contenders, c'est Guizmo, que l'on avait à peine aperçu jusqu'alors, qui dégaine en premier. Un album plein de spontanéité dont le seul mince défaut est de ne s'écarter que rarement des deux thèmes de prédilections d'un rappeur à l'incroyable charisme : l'alcool et la rue. On lui pardonne largement, cependant, tant les productions, les rimes et les flows sont excellents. A consommer sans modération.



RIP Contenders

"Le Rap Contenders 4 est annulé, l'équipe ne pouvant pas garantir le bon déroulement de l'évènement". C'est par ce communiqué publié sur Facebook à moins d'une semaines du tournage des battles, qui prétexte plus loin des "raisons personnelles", que les nombreux fans des Rap Contenders ont appris que l'aventure se terminait. Ou comment se tirer une balle dans le pied en plein buzz. S'il veut continuer à se plaindre du manque de respect et de visibilité dont il est victime, le rap français va devoir apprendre à gagner en crédibilité et en professionnalisme. Parce que là c'est genre, pathétique.



Taipan - La rentrée des clash

Vanné sur l'un de ses morceaux intitulé "Koideneuf negro" lors de son excellent battle face à Deen Burbigo (à 14'40), Taipan a répondu dans son dernier clip avec une dose d'auto-dérision frôlant le génie (à 1'47). J'attends la sortie de ses prochains sons le 5 décembre avec autant d'impatience que la signature de Beckham à Paris.



Booba - Live à Bercy

Pour ses prochains concerts, Booba devrait sérieusement penser à s'installer dans la fosse et à laisser sur scène son public et son DJ. Abusant des playbacks et de l'aide de ses fans, qui finissaient constamment les phrases que sa voix cassée peinait déjà à commencer, Booba a parfois frôlé le ridicule lors d'un concert sans relief dans un Bercy qui affichait pourtant complet. Je pensais que la scène n'était pas son point fort mais je me trompais : c'est son point faible.



1 commentaire:

  1. bagarre et stylo14 octobre 2011 à 12:37

    là je retrouve un avis moins teinté d'aveugle confiance. et j'aime.

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