lundi 23 mai 2011

Le premier mort du rap français

Brams ne contrôle plus la zone. Paix à son âme, etc.



Son décès me rappelle qu'à l'exception de quelques rares et modestes contre-exemples, le rap français, contrairement à son grand frère américain qui célèbre ses martyrs depuis longtemps (Tupac, Notorious Big et ODB, entres autres), n'a pas encore vécu sa première mort. Les sociologues vous l'expliqueront mieux que moi : la mort possède l'incroyable pouvoir d'unifier ceux qui y survivent autour du respect de celui qui la subit. De l'unité et du respect : voilà justement ce qui manque au rap français pour s'imposer enfin comme une musique puissante et crédible. La première mort du rap français marquera un tournant important. Je ne la souhaite à personne, mais je l'attends avec impatience.



Bonus : les contre-exemples.

East : Talentueux et bien entouré, mais n'a laissé derrière lui que quelques apparitions.
Lionel D : Pionnier du rap français dont l'œuvre a considérablement vieilli. Inconnu du grand public.
Fredy K : Bon rappeur, mais n'a laissé aucune trace marquante en solo.
Las Montana : Première mort violente du rap français. Parti trop tôt pour entrer dans la légende.
Brams : Fidèle lieutenant de Booba. Du potentiel, mais aucune trace en solo.

3 commentaires:

  1. http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/MUSIC/fredy-k/l-onction,503067.aspx

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  2. Au temps pour moi YR, dans ce cas je vais corriger : "n'a laissé aucune trace marquante en solo" :)

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  3. oublier mamad du intouchable

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