mardi 31 mai 2011

La crise de la presse

Je n'ai pas trouvé de photo d'illustration plus banale, désolé.
Je travaille régulièrement, depuis deux ans, pour un journal quotidien régional. J'accumule les piges et les contrats d'un jour, je suis poli et ponctuel, sérieux et disponible. J'ai enchaîné 3 semaines en février dernier que l'on m'a payé 300 euros avec deux mois de retard. J'ai refusé un contrat d'un mois pour l'été prochain car je jugeais le salaire de 400 euros trop peu élevé. Et aujourd'hui, je reçois ce mail.

Bonjour les garçons,

Auriez-vous la gentillesse de passer chercher vos tickets resto qui trainent ici depuis un moment ?
Si vous ne souhaitez plus en bénéficier, il suffit de le dire, nous vous retirerons de la liste.

Merci.
A+

Je ne vais pas ma plaindre car ma situation professionnelle, si elle est relativement précaire, est choisie et assumée. Je voulais simplement partager ce mail ironique pour démontrer le manque de considération dont mes collègues et moi sommes victimes. C'est fait. Je vais pouvoir y répondre poliment. Et filer chercher mes 4 tickets-resto.



1 commentaire:

  1. J'en suis à 75 contrats en 6 mois. J'ai hâte de voir la tête de ma conseillère Paul Emploi lorsque je vais lui ramener mes "derniers contrats de travail".

    RépondreSupprimer